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Autorisation Abri de Jardin : Démarches, Dimensions et Réglementation Sans Permis
Construction

Autorisation Abri de Jardin : Démarches, Dimensions et Réglementation Sans Permis

Julien
04 septembre 2025
17 min de lecture

Vous souhaitez installer un abri de jardin mais vous vous interrogez sur les démarches administratives à entreprendre ? La réglementation en matière d’urbanisme peut sembler complexe, mais elle est essentielle pour éviter des ennuis ultérieurs. Entre déclaration préalable, permis de construire ou simple information, les obligations varient selon plusieurs critères dont principalement la superficie de votre projet. Cet article vous permettra de comprendre :

  • Quelles sont les dimensions autorisées sans permis
  • Comment préparer votre dossier de déclaration préalable
  • Quelles règles respecter selon votre plan local d’urbanisme
  • Les délais d’instruction à prévoir pour votre projet
  • Les conséquences fiscales de votre construction
  • Comment régulariser une situation en cas d’oubli de déclaration
Surface de l’abri Autorisation requise Délai d’instruction Fiscalité
≤ 5 m² Aucune formalité en règle générale Pas de taxe d’aménagement
Entre 5 et 20 m² Déclaration préalable (DP) 1 mois Taxe d’aménagement applicable
> 20 m² Permis de construire (PC) 2 mois Taxe d’aménagement applicable
En secteur protégé (site classé, monument historique…), une déclaration préalable est souvent nécessaire même pour moins de 5 m².

Quand faut-il déclarer un abri de jardin ?

La première question à se poser concerne les seuils réglementaires qui déterminent le type d’autorisation nécessaire. Ces seuils sont définis par le Code de l’urbanisme et s’appliquent sur l’ensemble du territoire français, sauf dispositions locales plus restrictives.

Les seuils d’autorisation selon la surface

Le critère principal est la surface de plancher ou l’emprise au sol de votre abri de jardin :

  • Moins de 5 m² : Généralement, aucune formalité n’est requise. Votre abri est considéré comme une construction de faible importance.
  • Entre 5 et 20 m² : Une déclaration préalable de travaux doit être déposée en mairie.
  • Plus de 20 m² : Un permis de construire devient obligatoire.

Bon à savoir : La surface à prendre en compte est celle de l’emprise au sol, c’est-à-dire la projection verticale du volume de la construction. Un abri dont le toit dépasse largement des murs peut ainsi avoir une emprise au sol supérieure à sa surface intérieure.

Les exceptions et cas particuliers

Certaines situations modifient les règles générales :

  • En secteur protégé (site classé, abords de monument historique, réserve naturelle…) : une déclaration préalable est souvent exigée, même pour les constructions inférieures à 5 m².
  • Dans les zones couvertes par un Plan de Prévention des Risques (inondation, incendie…) : des restrictions supplémentaires peuvent s’appliquer.
  • Pour les abris temporaires (moins de 3 mois par an) : les règles sont généralement assouplies, mais vérifiez toujours auprès de votre mairie.

Si votre abri de jardin est destiné à un usage autre que le stockage (par exemple, pour y exercer une activité professionnelle), d’autres réglementations peuvent s’appliquer.

Déclaration préalable vs permis de construire : critères et conséquences

La distinction entre déclaration préalable et permis de construire ne se limite pas à une simple différence de formulaire. Les procédures, délais et implications varient considérablement.

La déclaration préalable (5-20 m²)

Pour installer un abri de jardin dont la superficie est comprise entre 5 et 20 m², vous devez déposer une déclaration préalable de travaux. Cette procédure est relativement simple et comprend :

  • Le formulaire CERFA n°1370308 pour une maison individuelle
  • Un plan de situation du terrain
  • Un plan de masse indiquant l’emplacement de l’abri
  • Des plans de façades et de toiture
  • Des photographies permettant de situer le terrain dans son environnement

La réalisation d’une semelle de fondation en limite de propriété pour votre abri de jardin nécessite une attention particulière aux règles de mitoyenneté et doit être mentionnée dans votre déclaration préalable.

Le délai d’instruction est généralement d’un mois, prolongeable à deux mois dans certains cas (secteur protégé notamment).

Le permis de construire (plus de 20 m²)

Pour les abris dépassant 20 m², un permis de construire s’impose. Cette procédure, plus complexe, implique :

  • Le formulaire CERFA n°1340606
  • Un dossier technique plus complet incluant une notice descriptive du projet
  • Des plans détaillés (situation, masse, coupe, façades)
  • Un document graphique montrant l’insertion du projet dans son environnement

Important : Si la surface totale de votre propriété (existant + projet) dépasse 150 m² après travaux, le recours à un architecte devient obligatoire pour établir votre dossier de permis de construire.

Le délai d’instruction standard est de deux mois pour une maison individuelle, mais peut être prolongé dans certaines situations (avis de l’Architecte des Bâtiments de France requis, par exemple).

Vérifier les règles locales : PLU, secteurs protégés, distances et matériaux

Au-delà des règles nationales, chaque commune peut définir ses propres contraintes urbanistiques. Ces règles locales, souvent plus restrictives, sont primordiales à consulter avant tout projet.

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et autres documents d’urbanisme

Le PLU ou, dans certaines communes, la carte communale ou le Plan d’Occupation des Sols (POS), définissent précisément ce qui est autorisé sur votre terrain. Consultez ces documents en mairie ou sur le site internet de votre commune pour vérifier :

  • Les zones constructibles et leurs spécificités
  • Les coefficients d’emprise au sol maximum
  • Les règles d’implantation par rapport aux limites séparatives
  • Les hauteurs maximales autorisées
  • Les prescriptions architecturales (matériaux, couleurs, etc.)

À noter que l’aménagement des combles d’un garage est également soumis à ces règles locales, tout comme votre abri de jardin.

Contrainte Règle nationale Variations locales possibles
Distance des limites séparatives Variable selon le Code civil (généralement 0,5 à 3m) Le PLU peut imposer des distances plus importantes
Hauteur maximale Généralement 12m (seuil pouvant imposer un PC) Souvent limitée à 3-4m dans les zones résidentielles
Matériaux et aspect Pas de contrainte nationale spécifique Certaines communes interdisent les abris métalliques ou imposent des teintes particulières
Coefficient d’emprise au sol Pas de limite nationale Le PLU peut limiter l’emprise totale des constructions à un pourcentage du terrain

Les secteurs protégés et contraintes spécifiques

Si votre terrain se situe dans un secteur protégé, des règles supplémentaires s’appliquent :

  • Dans le périmètre d’un monument historique (500m autour) : l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est requis
  • En zone naturelle protégée : certaines constructions peuvent être interdites
  • En lotissement : le règlement de copropriété ou le cahier des charges peut contenir des contraintes spécifiques

N’oubliez pas que les combles récupérables de votre habitation principale pourraient offrir une alternative à la construction d’un abri de jardin pour certains usages de stockage.

Conseil pratique : Avant de finaliser votre projet, prenez rendez-vous avec le service urbanisme de votre mairie. Cette démarche, souvent négligée, peut vous éviter bien des déconvenues et vous permettre d’adapter votre projet en amont plutôt qu’après un refus administratif.

Pièces et plans à joindre au dossier

La qualité et la complétude de votre dossier sont déterminantes pour obtenir rapidement une autorisation. Voici le détail des documents à préparer, qu’il s’agisse d’une déclaration préalable ou d’un permis de construire.

Pour une déclaration préalable (5-20 m²)

Votre dossier doit comporter les pièces suivantes, identifiées par des codes DP (Déclaration Préalable) :

  • DP1 – Plan de situation : Permet de localiser votre terrain dans la commune (échelle 1/25000 à 1/2000)
  • DP2 – Plan de masse : Représente le terrain et l’implantation de l’abri, avec les distances par rapport aux limites et aux autres constructions (échelle 1/500 ou 1/200)
  • DP3 – Plan en coupe : Montre le profil du terrain et de la construction (échelle 1/100 ou 1/50)
  • DP4 – Plan des façades et toitures : Présente l’aspect extérieur de l’abri
  • DP5 – Document graphique : Insertion du projet dans son environnement
  • DP6 à DP8 – Photographies : Vue proche et lointaine permettant de situer le projet dans l’environnement proche et le paysage
  • DP11 – Notice descriptive : Description des matériaux et des couleurs

Un dossier complet et soigneusement préparé augmente considérablement vos chances d’obtenir rapidement une autorisation favorable. C’est un investissement de temps qui en vaut la peine.‘ – Guide pratique du service urbanisme

Pour un permis de construire (plus de 20 m²)

Les pièces demandées pour un permis de construire sont similaires mais plus détaillées, avec le code PCMI (Permis de Construire Maison Individuelle) :

  • PCMI1 à PCMI8 : Équivalents aux DP1 à DP8 mais avec un niveau de précision supérieur
  • PCMI9 – Document attestant conformité RT2012/RE2020 (selon l’usage prévu de l’abri)
  • PCMI10-11 : Documents spécifiques aux zones inondables ou aux établissements recevant du public (si applicable)
  • PCMI12-13 : Attestation de l’accord du lotissement (si applicable)
  • PCMI14 : Engagement de déposer une demande d’autorisation commerciale (si usage commercial prévu)

Astuce pour vos plans : Si vous ne souhaitez pas faire appel à un professionnel, plusieurs logiciels gratuits ou accessibles permettent de réaliser des plans simples. Des modèles sont également disponibles sur le site service-public.fr. L’important est que les dimensions et l’échelle soient clairement indiquées.

Comment et où déposer le dossier

Une fois votre dossier préparé, il faut le soumettre à l’administration. Plusieurs options s’offrent à vous selon votre commune.

Les différentes modalités de dépôt

  • Dépôt en mairie : Méthode traditionnelle, en remettant votre dossier en main propre au service urbanisme (demandez un récépissé de dépôt)
  • Envoi postal en recommandé avec AR : Conservez précieusement la preuve de dépôt
  • Dépôt dématérialisé : De plus en plus de communes proposent cette option via leur site internet ou des plateformes dédiées comme le Guichet Numérique des Autorisations d’Urbanisme (GNAU)

À noter que depuis le 1er janvier 2022, toutes les communes de plus de 3 500 habitants doivent proposer un service de dépôt dématérialisé des demandes d’autorisation d’urbanisme.

Mode de dépôt Avantages Inconvénients
Dépôt physique en mairie – Vérification immédiate de la complétude
– Possibilité de dialogue avec le service
– Contraintes d’horaires
– Déplacement nécessaire
Envoi postal recommandé – Preuve de dépôt
– Pas de déplacement
– Délai postal
– Pas de vérification immédiate
Dépôt dématérialisé – Disponible 24h/24
– Accusé de réception électronique
– Suivi en ligne possible
– Nécessite équipement informatique
– Taille des fichiers parfois limitée

Nombre d’exemplaires à fournir

Le nombre d’exemplaires varie selon la situation :

  • Pour un dépôt papier : 4 exemplaires sont généralement requis (voire plus si votre projet est situé dans un secteur protégé)
  • Pour un dépôt dématérialisé : un seul exemplaire numérique suffit

Conseil pratique : Conservez toujours une copie intégrale de votre dossier. En cas de perte ou de litige, cette précaution vous évitera de devoir tout reconstituer.

Délais d’instruction, tacite acceptation et suivi du dossier

Une fois votre dossier déposé, l’administration dispose d’un délai légal pour l’instruire. Comprendre ces délais vous permettra d’anticiper la date à laquelle vous pourrez commencer vos travaux.

Les délais d’instruction réglementaires

Les délais légaux d’instruction sont :

  • 1 mois pour une déclaration préalable simple
  • 2 mois pour un permis de construire pour une maison individuelle

Ces délais peuvent être majorés dans certains cas :

  • +1 mois si votre projet est situé dans un secteur protégé (consultation de l’ABF)
  • +1 à 5 mois si d’autres services doivent être consultés (commission de sécurité, accessibilité…)

Le silence gardé par l’administration sur une demande d’autorisation d’urbanisme vaut, en principe, décision d’acceptation à l’expiration du délai d’instruction.‘ – Article L. 231-1 du Code des relations entre le public et l’administration

La règle de tacite acceptation

Le principe de tacite acceptation est fondamental : si l’administration ne vous répond pas dans le délai d’instruction, votre demande est réputée acceptée. Toutefois, il existe des exceptions, notamment dans les secteurs protégés où le silence peut valoir rejet.

Pour bénéficier de cette règle, vous devez disposer d’un dossier complet. Si votre dossier est incomplet, l’administration dispose d’un mois pour vous demander les pièces manquantes, ce qui suspend le délai d’instruction.

Suivre l’avancement de votre dossier

Plusieurs moyens s’offrent à vous pour suivre l’instruction :

  • Plateforme en ligne : Si vous avez déposé votre demande par voie dématérialisée
  • Contact téléphonique : Avec le service urbanisme (muni de votre numéro de dossier)
  • Visite en mairie : Pour un échange direct avec le service instructeur

Important : Ne commencez jamais vos travaux avant d’avoir obtenu l’autorisation explicite ou tacite. Une construction sans autorisation vous expose à des sanctions administratives et pénales.

Fiscalité et formalités après accord

L’obtention de votre autorisation marque le début d’une nouvelle étape comportant des obligations fiscales et administratives qu’il ne faut pas négliger.

La taxe d’aménagement

Toute construction nouvelle soumise à autorisation est susceptible d’être assujettie à la taxe d’aménagement. Cette taxe est calculée selon la formule :

Taxe = Surface taxable × Valeur forfaitaire × Taux communal (+ départemental + régional)

En 2023, la valeur forfaitaire est de 820 € par m² en Île-de-France et 767 € par m² pour le reste de la France. Des abattements de 50% s’appliquent pour les 100 premiers m² d’une habitation principale, mais rarement pour un abri de jardin.

Les taux varient selon les collectivités :

  • Taux communal : entre 1% et 5% (jusqu’à 20% dans certaines zones)
  • Taux départemental : jusqu’à 2,5%
  • Taux régional (Île-de-France uniquement) : jusqu’à 1%

Certaines communes ont instauré une exonération spécifique pour les abris de jardin soumis à déclaration préalable. Renseignez-vous auprès de votre mairie.

L’affichage de l’autorisation

Dès réception de votre autorisation (ou à l’expiration du délai d’instruction en cas d’acceptation tacite), vous devez procéder à son affichage sur le terrain :

  • Sur un panneau rectangulaire de dimensions minimales 80 cm × 80 cm
  • Visible depuis la voie publique
  • Contenant toutes les informations obligatoires (nature du projet, superficie, hauteur, etc.)
  • Maintenu pendant toute la durée des travaux et au minimum 2 mois

Conseil pratique : Prenez des photos datées de votre panneau d’affichage et conservez-les. En cas de recours d’un tiers, elles pourront prouver que vous avez respecté cette obligation.

Déclaration d’ouverture et d’achèvement des travaux

Pour un permis de construire, vous devez déposer :

  • Une Déclaration d’Ouverture de Chantier (DOC) au début des travaux
  • Une Déclaration Attestant l’Achèvement et la Conformité des Travaux (DAACT) à la fin

Pour une déclaration préalable, seule la DAACT est obligatoire.

Risques en cas de non-déclaration et possibilités de régularisation

Construire un abri de jardin sans l’autorisation requise vous expose à des risques juridiques et financiers qu’il convient de connaître.

Les sanctions possibles

Une construction non autorisée peut entraîner :

  • Une amende pénale pouvant aller de 1 200 € à 6 000 € par m² construit en infraction (article L.480-4 du Code de l’urbanisme)
  • Une obligation de mise en conformité ou de démolition
  • Des difficultés lors de la vente du bien (l’absence d’autorisation devant être mentionnée dans l’acte)
  • Des complications avec votre assurance en cas de sinistre

Une construction illicite reste illicite, quelle que soit son ancienneté. Toutefois, l’action publique se prescrit au bout de 6 ans à compter de l’achèvement des travaux.‘ – Jurisprudence du Conseil d’État

La procédure de régularisation

Si vous avez construit sans autorisation, il est préférable de régulariser votre situation avant toute intervention de l’administration :

  • Déposez une demande d’autorisation a posteriori (déclaration préalable ou permis de construire selon la surface)
  • Précisez qu’il s’agit d’une régularisation
  • Joignez des photos de la construction existante
  • Préparez-vous à modifier votre construction si elle ne respecte pas les règles en vigueur

Notez que la régularisation n’efface pas automatiquement les infractions commises. L’administration peut toujours décider de poursuivre, mais une démarche volontaire est généralement appréciée.

Astuce : Si votre construction date de plus de 10 ans et que la commune n’a jamais engagé de procédure à votre encontre, vous pouvez obtenir un certificat d’urbanisme qui constatera l’absence de poursuite possible. Cela ne rend pas la construction légale mais la met à l’abri des poursuites administratives.

Conseils pratiques pour monter un dossier complet

Pour maximiser vos chances d’obtenir rapidement une autorisation favorable, voici quelques conseils issus de l’expérience de professionnels de l’urbanisme.

Anticipation et préparation

  • Commencez par consulter le PLU avant même de concevoir votre projet
  • Prenez rendez-vous avec le service urbanisme de votre mairie pour discuter de votre projet
  • Demandez un certificat d’urbanisme opérationnel (CUb) qui vous renseignera précisément sur la faisabilité de votre projet
  • Prenez des photos de l’emplacement prévu sous différents angles

Constitution du dossier

Pour un dossier irréprochable :

  • Utilisez les formulaires CERFA à jour (vérifiez sur service-public.fr)
  • Soignez particulièrement vos plans, qui doivent être précis et à l’échelle
  • Détaillez les matériaux et couleurs dans votre notice descriptive
  • Joignez des visuels 3D ou photomontages si possible
  • Numérotez et listez toutes les pièces de votre dossier

Astuce de pro : Si la limite des 20 m² vous impose un permis de construire, envisagez de réduire légèrement votre projet pour rester dans le cadre d’une déclaration préalable. La procédure sera plus simple et moins coûteuse.

Quand faire appel à un professionnel ?

Bien que facultatif pour les petits projets, le recours à un professionnel peut être judicieux dans certains cas :

  • Si votre projet est situé dans un secteur protégé
  • Si vous envisagez un abri de jardin sur mesure ou complexe
  • Si vous manquez de temps ou d’aisance avec les démarches administratives
  • Si un précédent projet a été refusé

Les professionnels pouvant vous aider incluent :

  • Les architectes (obligatoires si votre propriété dépasse 150 m² après travaux)
  • Les dessinateurs-projeteurs
  • Les bureaux d’études spécialisés en urbanisme
  • Certains constructeurs d’abris de jardin qui proposent une assistance administrative

La qualité du dossier détermine souvent la rapidité et l’issue de l’instruction. Un investissement initial dans la préparation du dossier peut faire économiser beaucoup de temps et d’argent par la suite.‘ – Guide des autorisations d’urbanisme

Conclusion

L’installation d’un abri de jardin est soumise à un cadre réglementaire précis qui varie selon la superficie de votre projet et votre localisation. Que vous ayez besoin d’une simple déclaration préalable ou d’un permis de construire complet, respecter les démarches administratives est essentiel pour éviter des complications ultérieures.

Gardez à l’esprit les points clés suivants :

  • La surface de votre abri détermine le type d’autorisation nécessaire (5 m², 20 m²)
  • Les règles locales (PLU, secteur protégé) peuvent être plus strictes que les règles nationales
  • Un dossier complet et précis est la clé d’une instruction rapide et favorable
  • N’oubliez pas les obligations fiscales et d’affichage une fois l’autorisation obtenue
  • En cas de doute, consultez le service urbanisme de votre mairie avant de vous lancer

En suivant ces recommandations, vous pourrez profiter sereinement de votre nouvel espace extérieur, en toute légalité et en harmonie avec votre environnement.

Pour aller plus loin : Consultez le site service-public.fr qui propose des informations détaillées et à jour sur les démarches d’urbanisme, ainsi que les formulaires CERFA nécessaires à votre projet.

Julien

Julien

Expert dans le secteur du BTP et de l'artisanat, je vous partage mes connaissances et conseils pour connecter rapidement professionnels et particuliers sur vos projets de construction et rénovation.

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