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Abri Buche Fait Maison : Comment Construire Pas à Pas
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Abri Buche Fait Maison : Comment Construire Pas à Pas

Julien
06 octobre 2025
18 min de lecture

Vous rêvez de construire votre propre abri bûche fait maison mais vous ne savez pas par où commencer ? Vous avez du bois de chauffage qui traîne dehors et qui prend l’eau ? Vous cherchez une solution pratique et économique pour protéger vos bûches ?

Excellent choix ! Un abri bûches construit de vos propres mains, c’est la garantie d’avoir exactement ce dont vous avez besoin, aux dimensions qui vous conviennent, et surtout à un prix défiant toute concurrence.

Dans cet article, vous allez découvrir tout ce qu’il faut savoir pour mener à bien votre projet. Des fondations à la toiture, en passant par le choix des matériaux et les règles à respecter, on va voir ensemble comment créer un abri durable et efficace.

Vous êtes prêt à retrousser vos manches ? C’est parti pour le guide complet !

Pourquoi construire un abri-bûches plutôt que d’acheter ?

La première question qui vous vient sûrement à l’esprit : pourquoi se donner tout ce mal alors qu’on peut acheter un abri tout fait ? Eh bien, les raisons sont nombreuses et très convaincantes.

D’abord, côté budget, c’est le jour et la nuit. Un abri bûches du commerce de taille correcte vous coûtera facilement entre 200 et 500 euros. Avec le même montant, vous pouvez construire un abri deux fois plus grand et bien plus solide. Sans compter que vous maîtrisez totalement la qualité des matériaux utilisés.

Ensuite, il y a l’aspect sur-mesure. Votre jardin a une configuration particulière ? Vous voulez un abri qui s’intègre parfaitement contre votre mur ? Avec une construction maison, vous adaptez les dimensions exactement à vos besoins et à votre espace disponible.

La protection de votre bois de chauffage sera aussi bien meilleure. Un bon abri fait maison permet de maintenir le taux d’humidité de vos bûches en dessous de 20%, ce qui est essentiel pour un bon rendement de votre cheminée ou poêle. Le bois reste sec, bien ventilé et facilement accessible.

Et puis, il faut reconnaître que construire son abri bûches, c’est assez gratifiant ! Vous aurez la satisfaction d’avoir créé quelque chose d’utile de vos propres mains, et croyez-moi, chaque fois que vous irez chercher du bois, vous serez fier du résultat.

Règles et autorisations : ce que dit la loi

Avant de sortir la perceuse, parlons un peu réglementation. C’est moins fun que le bricolage, mais c’est important de savoir où on met les pieds !

La bonne nouvelle, c’est que dans la plupart des cas, un abri bûches ne nécessite aucune autorisation particulière. Tant que votre construction fait moins de 5 m² au sol et ne dépasse pas 2,50 m de hauteur, vous pouvez généralement y aller les yeux fermés.

Entre 5 et 20 m², vous devrez faire une déclaration préalable de travaux en mairie. C’est une formalité assez simple qui prend quelques semaines à être traitée. Si vous prévoyez un grand abri pour stocker plusieurs stères, pensez-y à l’avance.

Au-delà de 20 m², il faut carrément un permis de construire. Mais franchement, à moins d’avoir une exploitation forestière, vous n’aurez probablement jamais besoin d’un abri si grand !

Surface de l’abri Hauteur max Autorisation nécessaire
Moins de 5 m² 2,50 m Aucune
5 à 20 m² 2,50 m Déclaration préalable
Plus de 20 m² Variable Permis de construire

Attention quand même : ces règles peuvent varier selon votre commune et le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en vigueur. Si votre maison est en secteur protégé ou classé, les contraintes peuvent être plus strictes. Un petit coup de fil à votre mairie vous évitera les mauvaises surprises.

Et n’oubliez pas de respecter les distances par rapport aux limites de propriété. En général, il faut prévoir au moins 3 mètres de recul, mais là encore, ça peut varier. Mieux vaut vérifier pour éviter les conflits de voisinage, tout comme lorsqu’on s’interroge sur les formalités pour un abri de jardin classique.

Choisir l’emplacement idéal pour votre abri

L’emplacement, c’est vraiment la clé de la réussite de votre projet. Un abri bien placé, c’est la garantie d’avoir du bois sec et facilement accessible toute l’année.

Le premier critère, c’est évidemment la proximité de votre maison. Inutile de mettre votre abri au fond du jardin si vous devez traverser 50 mètres sous la pluie pour aller chercher vos bûches ! Idéalement, placez-le à une dizaine de mètres maximum de votre entrée ou de votre cheminée.

L’orientation est cruciale aussi. Votre abri doit être dos aux vents dominants et ouvert côté sud ou sud-est si possible. Chez nous en France, les vents de pluie viennent souvent de l’ouest, donc pensez à protéger cette face. Le soleil du matin aide au séchage du bois et évite que l’humidité stagne.

Évitez absolument les points bas de votre terrain où l’eau a tendance à s’accumuler. Un sol bien drainé, c’est la base ! Si vous n’avez pas le choix, prévoyez un drainage ou surélevez bien votre construction.

Côté arbres, c’est un peu le dilemme. Un peu d’ombre en été peut être appréciable, mais attention aux feuilles mortes sur la toiture et aux branches qui pourraient tomber. Gardez une distance d’au moins 3 mètres avec les gros arbres.

Et pensez aussi à l’accès ! Vous devrez livrer vos stères et les manipuler. Un terrain plat avec un accès direct depuis l’allée ou la route vous facilitera grandement la vie. Si possible, orientez l’ouverture de façon à pouvoir décharger votre bois directement du véhicule.

Calculer la taille et la capacité nécessaire

Maintenant qu’on sait où placer notre abri, il faut déterminer quelle taille lui donner. Ça dépend évidemment de votre consommation de bois, mais aussi de vos habitudes de stockage.

Pour vous donner une idée, un stère de bois occupe environ 1,4 m³ une fois empilé correctement avec les espaces de ventilation. Si vous consommez 4 stères par hiver, prévoyez donc au minimum 6 m³ de volume de stockage. Mais attention, c’est sans compter la hauteur nécessaire pour manipuler les bûches confortablement !

En pratique, pour 4 stères, un abri de 3 m de long, 1,5 m de profondeur et 2 m de hauteur sera parfait. Ça vous donne 9 m² au sol et largement assez d’espace pour tout ranger sans vous casser le dos.

Pensez aussi au fait que le bois fraîchement coupé a besoin de sécher pendant environ 2 ans. Si vous achetez du bois vert pour économiser, il vous faut de la place pour deux années de stock ! Dans ce cas, doublez la taille prévue ou construisez deux compartiments séparés.

Côté hauteur, ne descendez pas en dessous de 1,80 m. C’est le minimum pour pouvoir rentrer dans l’abri et attraper les bûches du haut sans acrobatie. Si vous êtes grand, visez plutôt 2 m ou 2,20 m.

Et n’oubliez pas de prévoir un petit espace supplémentaire pour stocker vos outils : hache, scie, coin à fendre… Un abri légèrement surdimensionné ne sera jamais un luxe inutile.

Matériaux et outillage nécessaires

Passons aux choses concrètes : qu’est-ce qu’il vous faut comme matériel pour construire votre abri ? Je vais vous donner une liste complète pour un abri standard de 4,5 m² (3 m × 1,5 m).

Pour les fondations

Vous aurez besoin de 6 plots en béton préfabriqués (ou le matériel pour les couler vous-même). Comptez aussi 2 m³ de gravier 20/40 pour le remblai et 1 m³ de sable ou de poussière de pierre pour la finition. N’oubliez pas le film géotextile pour éviter que les mauvaises herbes poussent sous votre abri.

Structure et ossature

Pour l’ossature, privilégiez du bois traité classe 3 minimum. Il vous faut :

  • 3 solives de 50×100 mm, longueur 1,5 m pour le plancher
  • 4 poteaux de 75×75 mm, hauteur 2,20 m pour les angles
  • 6 chevrons de 75×50 mm, longueur 3 m pour la structure
  • Environ 20 m linéaires de lattes 40×25 mm pour les parois ajourées
  • 6 m² de lames de plancher ou de dalles OSB 18 mm pour le sol

Pour la toiture, deux options principales. La tôle ondulée galvanisée (2 plaques de 2×1 m) est économique et efficace. Sinon, les plaques bitumées ondulées style Onduline sont plus esthétiques mais un peu plus chères.

Visserie et fixations

Côté quincaillerie, prévoyez large :

  • Vis à bois 6×100 mm pour l’assemblage principal (2 kg)
  • Vis 4,5×50 mm pour les lattes (1 kg)
  • Tire-fonds 10×120 mm pour fixer les solives aux plots (12 pièces)
  • Fixations spéciales toiture avec joint néoprène (20 pièces)
  • Équerres métalliques pour renforcer les assemblages (10 pièces)

Côté outillage, vous aurez besoin d’une perceuse-visseuse, d’une scie circulaire ou égoïne, d’un niveau à bulle, d’un mètre, d’une équerre et éventuellement d’une scie sauteuse pour les découpes. Si vous n’avez pas tout, la location peut être une bonne option pour éviter d’investir dans du matériel que vous n’utiliserez qu’une fois.

Fondations et plancher surélevé

Les fondations, c’est ce qui fait la différence entre un abri qui dure 5 ans et un qui tient 20 ans ! Même si votre abri bûches n’est pas une cathédrale, il mérite des bases solides et bien drainées.

Commencez par délimiter précisément l’emplacement avec des piquets et de la ficelle. Vérifiez que votre rectangle est bien d’équerre en mesurant les diagonales : elles doivent être identiques au centimètre près.

Pour un abri de 3×1,5 m, vous allez creuser 6 trous de 30 cm de profondeur : 4 aux angles et 2 au milieu des grands côtés. Chaque trou fait environ 40×40 cm. Retirez la terre végétale et descendez jusqu’à la terre ferme.

Au fond de chaque trou, étalez 10 cm de gravier 20/40 que vous damez bien. Par-dessus, ajoutez 10 cm de sable ou de poussière de pierre, à nouveau bien compacté. Cette base drainante évite que l’humidité remonte.

Posez vos plots en béton (ou coulez-les si vous les faites vous-même) en vérifiant soigneusement le niveau. Utilisez une règle de maçon et un niveau à bulle : tous les plots doivent être à la même hauteur ! C’est un peu fastidieux, mais c’est ce qui détermine la qualité de tout le reste.

Une fois vos plots en place et bien stables, vous pouvez poser les 3 solives de 50×100 mm. Elles se posent dans le sens de la largeur (1,5 m) et sont fixées aux plots avec des tire-fonds. Vérifiez encore le niveau et l’équerrage : c’est votre dernière chance de rectifier !

Le plancher peut être réalisé en lames de parquet extérieur (plus joli mais plus cher) ou en dalles OSB 18 mm marine (économique et efficace). Dans tous les cas, laissez un espace de 5 mm entre les lames pour la dilatation et l’évacuation de l’eau qui pourrait rentrer.

Monter l’ossature et les parois

Maintenant que votre base est solide, on passe à la structure verticale. C’est là que votre abri commence vraiment à prendre forme !

Commencez par fixer les 4 poteaux d’angle. Ils se vissent directement sur le plancher avec de gros tire-fonds qui traversent les lames et vont se planter dans les solives. Utilisez un niveau pour vérifier que chaque poteau est bien vertical. Un poteau qui penche, ça se rattrape mal par la suite…

Une fois vos 4 angles en place, reliez-les par des chevrons horizontaux qui vont rigidifier l’ensemble. Il vous faut une sablière haute (poutre horizontale) sur chaque face, plus des entretoises à mi-hauteur pour éviter le flambage des poteaux.

Pour les parois, l’objectif n’est pas de fermer hermétiquement mais d’assurer protection contre la pluie et ventilation du bois. Le plus simple : des lattes horizontales espacées de 2 à 3 cm. Ça permet à l’air de circuler tout en arrêtant l’eau qui vient de côté.

Côté technique, fixez vos lattes de l’extérieur avec des vis inoxydables si possible. Commencez par le bas en laissant 10 cm entre la première latte et le sol. Utilisez des cales de même épaisseur pour avoir un espacement régulier entre toutes les lattes.

La face arrière (dos au vent dominant) peut être complètement fermée pour une meilleure protection. Les côtés latéraux aussi si vous le souhaitez. Seule la face avant reste généralement ouverte pour l’accès.

Si vous voulez faire encore plus simple et économique, récupérez des palettes ! En les démontant, vous obtenez des lattes toutes prêtes. Ou alors, gardez-les entières et fixez-les directement sur votre structure. C’est moins joli mais très efficace, et ça peut même avoir un petit côté industriel sympa. D’ailleurs, ce principe de récupération s’applique bien pour d’autres constructions de jardin, notamment quand on réfléchit à créer une serre avec des matériaux de récupération.

Réaliser la toiture étanche

La toiture, c’est l’élément le plus critique de votre abri. C’est elle qui protège vos bûches de la pluie et qui détermine la durée de vie de toute votre construction.

D’abord, la pente. Même si votre abri n’est pas très grand, il faut absolument une pente d’au moins 15° pour évacuer l’eau correctement. En pratique, ça veut dire que si votre abri fait 1,5 m de profondeur, il doit y avoir au moins 40 cm de différence de hauteur entre l’avant et l’arrière.

La structure porteuse se compose de chevrons espacés de 60 cm maximum. Ils reposent sur la sablière haute arrière et sur une poutre plus basse à l’avant. Pour un abri de 3 m de long, 4 chevrons suffisent largement.

Côté matériau de couverture, vous avez plusieurs options. La tôle ondulée galvanisée reste le choix le plus économique et le plus durable. Comptez 12 à 15 euros le m². Elle résiste aux intempéries et se pose facilement avec des tire-fonds spéciaux.

Les plaques bitumées ondulées (Onduline et similaires) sont plus esthétiques et plus silencieuses sous la pluie. Elles coûtent un peu plus cher (18 à 25 euros le m²) mais s’intègrent mieux dans un environnement paysager.

Point crucial : le débordement ! Votre toiture doit dépasser d’au moins 30 cm de chaque côté pour protéger efficacement les parois et le bois stocké. N’hésitez pas à aller jusqu’à 50 cm si votre budget le permet.

La fixation se fait avec des vis spéciales munies d’un joint néoprène qui assure l’étanchéité. Vissez toujours sur le sommet des ondulations, jamais dans les creux où l’eau stagnerait. Comptez 4 à 5 fixations par m² selon l’exposition au vent.

N’oubliez pas la gouttière ! Même si ce n’est pas obligatoire, elle évite que l’eau dégouline partout autour de votre abri. Une gouttière demi-ronde en PVC avec un collecteur qui évacue l’eau à 2 ou 3 mètres de la construction.

Empiler et faire sécher le bois correctement

Votre abri est terminé, bravo ! Mais attention, bien stocker son bois, ça ne s’improvise pas. Il y a quelques règles à respecter pour avoir du bois sec et de qualité.

La règle d’or : jamais de bois directement au contact du sol. Même avec votre beau plancher, surélevez encore vos premières bûches avec des tasseaux ou des palettes. L’air doit circuler sous et autour de chaque stère.

L’empilage se fait écorce vers le haut quand c’est possible. Ça évite que l’eau s’infiltre dans les fissures de l’écorce. Et laissez toujours de petits espaces entre les bûches : l’objectif n’est pas de faire un mur compact mais un empilement aéré.

Côté chronologie, commencez par empiler quelques bûches fendues en avant pour faire une bordure stable. Ensuite, montez rang par rang en croisant les directions pour que ça ne s’écroule pas. Alternez bûches longues et courtes si vous en avez de différentes tailles.

Le séchage, parlons-en ! Du bois fraîchement coupé contient 40 à 60% d’humidité. Pour qu’il brûle bien dans votre cheminée, il doit descendre en dessous de 20%. Les puristes visent même 18% pour un rendement optimal.

Comptez environ 2 ans de séchage pour du bois dur (chêne, hêtre, charme) et 18 mois pour du bois tendre (sapin, épicéa). Mais attention : stocké trop longtemps, le bois perd de son pouvoir calorifique. Au-delà de 5 ans, il commence à se dégrader.

Pour vérifier le taux d’humidité, investissez dans un humidimètre à pointes (15 à 30 euros). Vous plantez les pointes dans le bois et vous avez la mesure directe. Très pratique pour savoir si votre stock est prêt à brûler !

Un truc de grand-mère qui marche bien : tapez deux bûches l’une contre l’autre. Du bois sec fait un son clair et résonnant, du bois humide fait « paf ». Pas très scientifique mais efficace !

Traitement, entretien et sécurité

Votre abri est construit et rempli, mais ce n’est pas fini ! Un minimum d’entretien lui permettra de durer des décennies sans broncher.

Côté traitement du bois, si vous avez choisi du bois déjà traité classe 3, vous n’avez rien à faire dans l’immédiat. Sinon, passez une couche de lasure ou de saturateur tous les 3-4 ans. Ça protège contre les UV et l’humidité, et ça entretient l’aspect esthétique.

Vérifiez régulièrement l’état de la visserie. Les vis peuvent se desserrer avec les dilatations et les intempéries. Resserrez ce qui bouge et remplacez immédiatement toute fixation qui rouille. C’est plus facile de changer une vis que de refaire toute une paroi !

La toiture demande un coup d’œil annuel. Nettoyez les feuilles mortes qui s’accumulent dans les ondulations, vérifiez l’état des fixations, et remplacez les éléments abîmés avant qu’ils fuient. Une réparation à temps évite souvent de gros dégâts.

Question sécurité, gardez toujours un extincteur à proximité de votre stock de bois. Même si le risque est faible, mieux vaut prévenir. Et évitez de fumer près de l’abri, surtout en été quand tout est sec.

Si vous utilisez une tronçonneuse pour débiter votre bois, respectez scrupuleusement les consignes de sécurité : casque, visière, gants anti-coupure, pantalon de protection. Un accident est si vite arrivé…

Pensez aussi à ranger vos outils (hache, merlin, scie) dans un endroit sûr et sec. Un ratelier fixé au mur de l’abri évite qu’ils traînent par terre et qu’on se blesse en manipulant le bois. Cela vaut d’ailleurs pour tout type de rangement extérieur, que vous construisiez un petit abri de jardin de 5m2 ou une structure plus importante.

Foire aux Questions

Peut-on construire un abri bûches sans fondations ?

Techniquement oui, mais ce n’est vraiment pas conseillé ! Sans fondations, votre abri risque de s’affaisser avec le temps et l’humidité du sol va remonter dans votre bois. Au minimum, posez des plots de béton ou des parpaings sur un lit de gravier. C’est quelques heures de travail en plus pour des années de tranquillité supplémentaires.

Quelle est la meilleure orientation pour un abri bûches ?

L’idéal est une ouverture orientée sud ou sud-est avec le dos aux vents dominants (généralement ouest). Le soleil du matin aide au séchage et l’abri est protégé des pluies battantes. Évitez absolument une ouverture plein nord qui ne verrait jamais le soleil.

Faut-il fermer complètement les côtés de l’abri ?

Non, surtout pas ! La ventilation est essentielle pour le séchage du bois. Laissez des espaces entre les lattes (2-3 cm minimum) ou ne fermez qu’une partie des parois. Seule la face arrière peut être totalement fermée pour la protection contre les intempéries.

Combien de temps faut-il pour construire un abri bûches ?

Comptez un week-end complet pour un bricoleur moyen : samedi pour les fondations et le plancher, dimanche pour l’ossature et la toiture. Si vous êtes débutant ou que vous travaillez seul, prévoyez plutôt 3-4 jours. Le plus long, c’est souvent d’attendre que le béton des plots prenne !

Peut-on utiliser des palettes pour construire l’abri ?

Absolument ! Les palettes sont parfaites pour ce type de construction. Démontez-les pour récupérer les lattes ou utilisez-les entières comme parois. Attention simplement à choisir des palettes EUR (marquées) qui sont traitées sans produits toxiques. Évitez les palettes marquées MB qui ont reçu un traitement au bromure de méthyle.

Comment éviter que le bas de l’abri pourrisse ?

La clé, c’est la ventilation et le drainage ! Surélevez votre abri d’au moins 15 cm avec des plots en béton, utilisez du bois traité classe 3 au minimum, et laissez un espace entre la première latte et le sol. Évitez le contact direct entre le bois et la terre, c’est la source de tous les problèmes de pourrissement. Ce principe est d’ailleurs valable pour toute construction extérieure, même quand on découvre que le bas de son abri de jardin a commencé à pourrir.

Quelle différence entre tôle ondulée et plaques bitumées ?

La tôle ondulée est plus économique (12-15€/m²) et plus durable, mais plus bruyante sous la pluie et moins esthétique. Les plaques bitumées coûtent plus cher (18-25€/m²) mais sont silencieuses, plus jolies et s’intègrent mieux dans un jardin. À vous de voir ce qui compte le plus pour votre projet !

Julien

Julien

Expert dans le secteur du BTP et de l'artisanat, je vous partage mes connaissances et conseils pour connecter rapidement professionnels et particuliers sur vos projets de construction et rénovation.

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